Dans une déclaration, ces transporteurs rappellent que «c’est la raison pour laquelle, le Président avait fort opportunément alloué un montant de plus de cinq milliards de francs au profit du transport routier urbain et inter urbain, assuré essentiellement par Dakar Dem Dikk, AFTU, les taxis jaune-noir, les cars rapides, ainsi que les transporteurs privés qui assurent les liaisons entre les différentes régions du Sénégal. S’agissant des taxis jaune noir, ils avaient bénéficié d'une allocation de 450 millions qui devait leur être distribuée ».
Pour cela, soulignent-ils, le ministre en charge des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement (MITTD), leur avait demandé de constituer et de déposer des dossiers auprès des services compétents (photocopie carte nationale d'identité, carte grise, etc...).
En outre, disent-ils, «il leur a été demandé de s'inscrire en ligne sur une plateforme créée par le MITTD, sachant parfaitement que l'écrasante majorité des chauffeurs et propriétaires de taxis sont des analphabètes ».
«Malgré tout, ces derniers, bien qu'étant très appauvris par la crise sanitaire, se sont débrouillés pour payer 120 000 francs à un informaticien pour les aider à se conformer à cette exigence du MITTD. Mille six cents (1600) chauffeurs et propriétaires de taxis se sont inscrits sur la plate-forme et ont déposé leurs dossiers à la Division des transports terrestres pour respecter les conditions fixées par les services compétents», soulignent-ils.
Sauf que, dénoncent-ils avec vigueur, «paradoxalement, il semble que DDD, AFTU et les taxis AIBD ont déjà reçu leur part. En ce qui concerne les taxis jaune-noir, les propriétaires et chauffeurs de taxis urbains n'ont toujours pas vu la couleur de l’argent jusqu'à la date d'aujourd’hui. C'est-à-dire huit mois après la mise en place des fonds».
Ils indiquent qu’«en dépit des différentes lettres de réclamation, aucune réponse n'a été fournie aux destinataires de cette aide et personne ne semble être en mesure de leur indiquer où se trouve l'argent. C’est la raison pour laquelle, les propriétaires et chauffeurs des taxis urbains souhaitent interpeller respectueusement le président de la République afin que cette nébuleuse puisse être tirée au clair par le MITTD».
Vox Populi
Pour cela, soulignent-ils, le ministre en charge des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement (MITTD), leur avait demandé de constituer et de déposer des dossiers auprès des services compétents (photocopie carte nationale d'identité, carte grise, etc...).
En outre, disent-ils, «il leur a été demandé de s'inscrire en ligne sur une plateforme créée par le MITTD, sachant parfaitement que l'écrasante majorité des chauffeurs et propriétaires de taxis sont des analphabètes ».
«Malgré tout, ces derniers, bien qu'étant très appauvris par la crise sanitaire, se sont débrouillés pour payer 120 000 francs à un informaticien pour les aider à se conformer à cette exigence du MITTD. Mille six cents (1600) chauffeurs et propriétaires de taxis se sont inscrits sur la plate-forme et ont déposé leurs dossiers à la Division des transports terrestres pour respecter les conditions fixées par les services compétents», soulignent-ils.
Sauf que, dénoncent-ils avec vigueur, «paradoxalement, il semble que DDD, AFTU et les taxis AIBD ont déjà reçu leur part. En ce qui concerne les taxis jaune-noir, les propriétaires et chauffeurs de taxis urbains n'ont toujours pas vu la couleur de l’argent jusqu'à la date d'aujourd’hui. C'est-à-dire huit mois après la mise en place des fonds».
Ils indiquent qu’«en dépit des différentes lettres de réclamation, aucune réponse n'a été fournie aux destinataires de cette aide et personne ne semble être en mesure de leur indiquer où se trouve l'argent. C’est la raison pour laquelle, les propriétaires et chauffeurs des taxis urbains souhaitent interpeller respectueusement le président de la République afin que cette nébuleuse puisse être tirée au clair par le MITTD».
Vox Populi