Le chef du barrage d'exploitation Adama Cheibany Aw a révélé que les 4,5 milliards pour la réfection du barrage de Diama sont déjà acquis. Après avoir plaidé pour la réhabilitation des endiguements en aval et en amont de cette localité frontalière avec la Mauritanie, M. Aw affirme que ces travaux permettront de renforcer l'hydraulicité du fleuve Sénégal. Reconnaissant les nombreux efforts déployés par la société de gestion et d'exploitation de Diama(Soged) pour maximiser les ressources issues du barrage au bénéfice des pays membres de l'Omvs, il souligne cependant que des contraintes écologiques menacent le bon usage de l'eau chez les populations exposées quotidiennement à des maladies hydriques. Avec la prolifération de plantes aquatiques nuisibles (salvinia molesta, typhas, phragmites, etc), particulièrement dans le Delta et la basse vallée du fleuve Sénégal, les riverains demeurent de plus en plus inquiets. Le constat est peu enviable. En fait, selon M. Aw, près de 100.000 hectares ont été envahis par les végétaux aquatiques en 2001. « Ce chiffre a considérablement augmenté », informe notre interlocuteur.
Cependant, l'implication des journalistes dans la croisade contre les maladies hydriques est louée par les autorités.
L'AS
Cependant, l'implication des journalistes dans la croisade contre les maladies hydriques est louée par les autorités.
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