La Gambie a vécu ce dimanche une situation semblable à l’époque du règne de Yahya Jammeh. Une manifestation du mouvement Three Years Jotna" (Il est déjà trois ans), a été réprimée dans le sang par la police.
Au moins trois (3) personnes ont été tuées et plus des centaines d’autres blessées, selon des indépendantes. "Je peux confirmer qu'il y a trois morts", a déclaré à l'AFP, le directeur de l'Hôpital général de Serrekunda, Kebba Manneh, sans préciser leur identité et les causes de leur décès.
Cent trente-sept personnes (137) personnes dont Abdu Njie, président du mouvement Three Years Jotna ont été arrêtées, selon Fatunetwort.
Deux stations de radio privées ont été fermées dimanche, rapporte pour sa part le site d’information « Freedom Newspaper ». Il s’agit de la station King FM basée à Serrekunda et FM Brikama.
Le directeur de la radio locale King FM, Gibril S. Jallow, et l'un de ses animateurs, Ebrima Jallow, "sont détenus au poste de police de Bundung" et "inculpés d'incitation à la violence", a dit à l'AFP un employé de la radio, Ebrima Jarra.
Le journaliste Pa Modou Bojang, directeur de Home Digital FM, "a été arrêté par la police et nous ne savons pas où il est détenu en ce moment", a déclaré à l'AFP le secrétaire général du Syndicat des journalistes de Gambie, Saikou Jammeh. Selon la
Des heurts ont éclaté dimanche dans la matinée lorsque les manifestants, qui s'étaient rassemblés dans les quartiers d'Old Jeshwang et Stink Corner, à quelque 9 km de Banjul, ont voulu dévier de leur itinéraire pour se rapprocher du centre de la capitale gambienne.
La police a fait usage de gaz lacrymogène et les manifestants ont répliqué en lançant des pierres sur les forces de l'ordre et en allumant des pneus sur la voie rapide menant au centre-ville, selon un correspondant de l'AFP.
Le calme est revenu dimanche dans la soirée. Aucun incident a été signalé ce lundi dans la capitale, Banjul.
Au moins trois (3) personnes ont été tuées et plus des centaines d’autres blessées, selon des indépendantes. "Je peux confirmer qu'il y a trois morts", a déclaré à l'AFP, le directeur de l'Hôpital général de Serrekunda, Kebba Manneh, sans préciser leur identité et les causes de leur décès.
Cent trente-sept personnes (137) personnes dont Abdu Njie, président du mouvement Three Years Jotna ont été arrêtées, selon Fatunetwort.
Deux stations de radio privées ont été fermées dimanche, rapporte pour sa part le site d’information « Freedom Newspaper ». Il s’agit de la station King FM basée à Serrekunda et FM Brikama.
Le directeur de la radio locale King FM, Gibril S. Jallow, et l'un de ses animateurs, Ebrima Jallow, "sont détenus au poste de police de Bundung" et "inculpés d'incitation à la violence", a dit à l'AFP un employé de la radio, Ebrima Jarra.
Le journaliste Pa Modou Bojang, directeur de Home Digital FM, "a été arrêté par la police et nous ne savons pas où il est détenu en ce moment", a déclaré à l'AFP le secrétaire général du Syndicat des journalistes de Gambie, Saikou Jammeh. Selon la
Des heurts ont éclaté dimanche dans la matinée lorsque les manifestants, qui s'étaient rassemblés dans les quartiers d'Old Jeshwang et Stink Corner, à quelque 9 km de Banjul, ont voulu dévier de leur itinéraire pour se rapprocher du centre de la capitale gambienne.
La police a fait usage de gaz lacrymogène et les manifestants ont répliqué en lançant des pierres sur les forces de l'ordre et en allumant des pneus sur la voie rapide menant au centre-ville, selon un correspondant de l'AFP.
Le calme est revenu dimanche dans la soirée. Aucun incident a été signalé ce lundi dans la capitale, Banjul.