Faisons un peu d’histoire. Pour dire tout simplement que la violence politique a toujours accompagné les trajectoires de nos hommes politiques. Pour l’histoire, le 23 janvier 1955, pour une question de positionnement au sein de l’électorat national, la SFIO et le BDS s’étaient violemment affrontés. Des affrontements avaient opposé les partisans de Lamine Guèye à ceux de Senghor. Le 23 janvier 1955, en tournée de propagande en Casamance, Lamine Guèye et ses partisans sont attaqués par les éléments du BDS et leur cortège subit de graves dommages, rappelle LeTémoin.
On dénombrera 3 morts et une quarantaine de blessés. Cette tournée détériorera fortement les relations déjà très tendues entre Senghor et Lamine Guèye. La course effrénée vers l’électorat allait engager les différentes parties dans une crise sans fin. Malgré les craintes du gouverneur, Lamine Guèye décide de maintenir sa tournée en Casamance en janvier 1955. Cela ne sera pas sans conséquences à cause de Léopold Sédar Senghor qui y compte une base solide. Le Bloc démocratique sénégalais était jusqu’à ce jour majoritaire face à la SFIO.
On dénombrera 3 morts et une quarantaine de blessés. Cette tournée détériorera fortement les relations déjà très tendues entre Senghor et Lamine Guèye. La course effrénée vers l’électorat allait engager les différentes parties dans une crise sans fin. Malgré les craintes du gouverneur, Lamine Guèye décide de maintenir sa tournée en Casamance en janvier 1955. Cela ne sera pas sans conséquences à cause de Léopold Sédar Senghor qui y compte une base solide. Le Bloc démocratique sénégalais était jusqu’à ce jour majoritaire face à la SFIO.