L’ancien président de la République du Sénégal a été ressuscité hier à l’Institut de la francophonie pour l’éducation et la formation (IFEF). 20 ans après sa mort, sa vie et son œuvre ont été retracées.
‘’On pense toujours tout connaître de Senghor, tant cet illustre poète, penseur, humaniste et homme politique qui nous est familier, a marqué et continue de marquer plusieurs générations et fait l’objet de nombreuses publications et de documentaires. Les capsules vidéos que l’OIF nous offre montrent à suffisance qu’il existe encore un pan important de son parcours ou de sa personnalité’’, a dit le secrétaire général du ministère de la Culture et de la communication, Habib Léon Ndiaye, dans les colonnes de Vipeoples .
Selon lui, ‘’il faut relever que, par quelque angle qu’on l’aborde, il ressort toujours de Senghor des constances notamment un attachement fondamental aux valeurs d’humanité, d’exigence et de rigueur’’.
Durant cette occasion, une projection d’une série de cinq vidéos montrent des témoignages sur Senghor dont celui de l’actuel président de l’Assemblée nationale Moustapha Niass qui était son ancien directeur de cabinet.
Barthélémy Sarr, ancien garde du corps estime que le poète africain avait ‘’un esprit d’ouverture’’.
D’après la même source, le but de ce film, dont Angèle Diabang est la réalisatrice, est de retracer l’histoire de Senghor tout en permettant aux gens de mieux le connaître, en tant que père de la francophonie.