Le chanteur et parolier Thione Seck, l’un des « seigneurs » de la musique sénégalaise depuis une quarantaine d’années, est décédé dimanche 14 mars 2021 à l’âge de 66 ans à Dakar. L’artiste, leader du Raam Daam et père du chanteur Wally Seck a succombé des suites d’une maladie à l’hôpital Fann de Dakar, rappelle.
Issu d’une famille de griots, Thione Ballago Seck de son nom complet était l’un des plus célèbres musiciens du pays avec Youssou N’Dour, Omar Pène, Ismaël Lô ou encore son propre fils, Wally Seck.
Ancien chanteur dans les années 1970 de l’Orchestre Baobab, une formation adepte d’une salsa afro-cubaine à la sauce sénégalaise, Thione Seck avait fondé dans les années 1980 « Raam Daam », un groupe de pur mbalax, genre né de la rencontre entre plusieurs rythmes locaux, le chant, le funk, et parfois le reggae. Sa discographie comprend notamment « Allô Petit », « Orientissime » et « Diaga », rappelle Rewmi.
« Monument » de la musique sénégalaise
Les hommages se sont succédé au Sénégal dès l’annonce de sa disparition. Sur Twitter, l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall a salué le départ d’un « véritable monument de la musique sénégalaise ». « Thione Seck fait partie des artistes héros d’une époque. Libre, énergique, mélodique (…), il a persisté dans la création, passant du traditionnel au moderne, bravant les écueils et l’incompréhension d’une société qui a peu cru à l’art comme mode de vie et moyen de vivre », a tweeté l’ancien journaliste El Hadji Hamidou Kassé, actuellement conseiller du président Macky Sall pour les affaires culturelles. Selon les médias sénégalais, Thione Seck devait être inhumé au cimetière musulman de Yoff, un quartier de la capitale.
Les dernières années du musicien ont été ternies par une longue saga judiciaire dans une affaire de faux billets, qui lui a valu une détention provisoire de neuf mois en 2015. Début mars, la Cour suprême du Sénégal avait annulé toute la procédure à son encontre, a indiqué dimanche son avocat, Ousmane Seye.
Issu d’une famille de griots, Thione Ballago Seck de son nom complet était l’un des plus célèbres musiciens du pays avec Youssou N’Dour, Omar Pène, Ismaël Lô ou encore son propre fils, Wally Seck.
Ancien chanteur dans les années 1970 de l’Orchestre Baobab, une formation adepte d’une salsa afro-cubaine à la sauce sénégalaise, Thione Seck avait fondé dans les années 1980 « Raam Daam », un groupe de pur mbalax, genre né de la rencontre entre plusieurs rythmes locaux, le chant, le funk, et parfois le reggae. Sa discographie comprend notamment « Allô Petit », « Orientissime » et « Diaga », rappelle Rewmi.
« Monument » de la musique sénégalaise
Les hommages se sont succédé au Sénégal dès l’annonce de sa disparition. Sur Twitter, l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall a salué le départ d’un « véritable monument de la musique sénégalaise ». « Thione Seck fait partie des artistes héros d’une époque. Libre, énergique, mélodique (…), il a persisté dans la création, passant du traditionnel au moderne, bravant les écueils et l’incompréhension d’une société qui a peu cru à l’art comme mode de vie et moyen de vivre », a tweeté l’ancien journaliste El Hadji Hamidou Kassé, actuellement conseiller du président Macky Sall pour les affaires culturelles. Selon les médias sénégalais, Thione Seck devait être inhumé au cimetière musulman de Yoff, un quartier de la capitale.
Les dernières années du musicien ont été ternies par une longue saga judiciaire dans une affaire de faux billets, qui lui a valu une détention provisoire de neuf mois en 2015. Début mars, la Cour suprême du Sénégal avait annulé toute la procédure à son encontre, a indiqué dimanche son avocat, Ousmane Seye.