Le collectif des cadres casamançais (Ccc) demande à l’Etat de respecter ses engagements pris en rendant justice et en situant les responsabilités dans le cadre du naufrage du bateau Le Joola. « L’Etat, c’est la continuité. Il faut que justice soit faite. Nous allons poursuivre les requêtes pour que les responsables soient sanctionnés. Ces n’est pas parce qu’on a accepté les 10 millions qu’il faut faire table rase », estime le secrétaire général du Ccc, Moussa Cissé dans les colonnes de EnQuête. Selon lui, il faut également que les orphelins laissés en rade soient pris en charge. D’autant que le Président Abdoulaye Wade avait déclaré tous les orphelins "pupilles de la Nation sénégalaise". « L’Etat doit également répondre aux vœux des familles des victimes concernant le renflouement du bateau pour pouvoir faire leur deuil. L’érection d’un mémorial musée Le Joola participe également au devoir de mémoire », ajoute-il.
S’agissant des promesses de l’Etat et des demandes des familles des victimes, le Ccc propose une rencontre annuelle à l’échelle nationale de concertation et d’évaluation, un mois après la prochaine date anniversaire du naufrage. Cette rencontre réunirait l’Etat, les familles des victimes, les Imams, le Clergé, la société civile. Selon le secrétaire administratif du Ccc, Georges Lopez, on constate, au fil des ans, que la commémoration des anniversaires ressemble à celle d’un accident banal. Or, il s’agit de la plus grande catastrophe de l’humanité. « Il s’agit d’une tragédie qui fait partie de notre histoire. C’est pourquoi, nous demandons au chef de l’Etat de présider, alternativement avec le Premier ministre, les cérémonies commémoratives à Ziguinchor.
S’agissant des promesses de l’Etat et des demandes des familles des victimes, le Ccc propose une rencontre annuelle à l’échelle nationale de concertation et d’évaluation, un mois après la prochaine date anniversaire du naufrage. Cette rencontre réunirait l’Etat, les familles des victimes, les Imams, le Clergé, la société civile. Selon le secrétaire administratif du Ccc, Georges Lopez, on constate, au fil des ans, que la commémoration des anniversaires ressemble à celle d’un accident banal. Or, il s’agit de la plus grande catastrophe de l’humanité. « Il s’agit d’une tragédie qui fait partie de notre histoire. C’est pourquoi, nous demandons au chef de l’Etat de présider, alternativement avec le Premier ministre, les cérémonies commémoratives à Ziguinchor.
