Le Sénégal a célébré la journée mondiale de sensibilisation sur les maladies liées au virus du Papillome, première édition du genre dans notre pays couplée du congrès de la société sénégalaise de colposcopie et des pathologies liées aux papillomavirus. En effet, le pays doit apporter une réponse épidémiologique aux conséquences liées aux maladies non transmissibles qui sont responsables de 11% de la mortalité dans les pays développés. Et les pays en voie de développement s'en sortent avec plus de 80% du fardeau selon le directeur général de la lutte contre la maladie.
Le docteur Babacar Gueye a présidé la cérémonie au nom du ministre de la Santé et de l’action sociale. Selon lui, les cancers sont responsables de 80% des décès prématurés c’est-à-dire les décès qui surviennent entre 30 et 70 ans. « Il s’agit de maladie handicapantes qui causent des dépenses catastrophiques et constituent un frein à l’émergence et au développement » dit-il. Et d’ajouter, qu' au Sénégal, plus de 11000 nouveaux cas de cancer sont attendus chaque année. Ces cancers sont évitables avec des mesures de prévention simples qui sont le dépistage et diagnostic précoce ainsi que la vaccination.
« Les papillomavirus constituent un lourd fardeau dans la santé publique au niveau mondiale. Ils sont liés à l’apparition de plusieurs cancers et sont responsables d’autres pathologies non cancéreuses », a expliqué le docteur Aicha Ka, vice-présidente de la société sénégalaise de colposcopie et des pathologies liées aux papillomavirus (SSCPP). A l’en croire, la célébration de cette journée vise à sensibiliser les populations afin qu’elles puissent mesurer l’impact de ces pathologies sur la société. Il s’agit à travers ce congrès, de participer à la promotion de la vaccination de partager les travaux de recherche sur le sujet. Renseigne Vipeoples