Les assises régionales consacrées à la santé des océans et à la préservation du littoral commun ouest-africain ont débuté à Saly.
Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable du Sénégal, Abdou Karim Sall a salué la "conscience environnementale" élevée des États, des communautés et de nos partenaires.
Au cours de la cérémonie, il a suggéré que les acteurs de l’espace du Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine (PRCM) de la Mauritanie, du Sénégal, de la Gambie, du Guinée-Bissau, du Cap-Vert, de la Guinée et de la Sierra Leone) soient "conscientisés sur les valeurs des écosystèmes océaniques et leur biodiversité, afin de les amener à convenir d’une vision commune pour leur gestion durable".
"Actuellement, les océans sont victimes d’agressions multiples dont les impacts limitent, voire dégradent, leurs capacités à fournir les services écosystémiques dont nous avons besoin. Pollution, surpêche, destruction des habitats, acidification, etc. sont autant de menaces qui affectent la santé des océans et diminuent leurs capacités d’atténuation des effets du changement climatique qui mettent en péril la sécurité alimentaire et l’économie des populations côtières", liste le ministre Abdou Karim Sall.
Face aux facteurs de perturbation des milieux océaniques, la Communauté internationale s’engage, à travers l’Objectif de Développement durable 14 (ODD 14), à "conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines", a indiqué le ministre.
D'ailleurs, la Convention d’Abidjan en cours de développement, préconise, selon le ministre, une vision fondée sur "Un océan propre et sain au bénéfice des générations présentes et futures de la région".
En outre, le ministre invite la communauté ouest-africaine à une cogestion de la côte et des océans. Cela devra nécessairement passer par un développement de partenariats solides et dynamiques aux fins de mettre en évidence les causes et les incidences de la dégradation des océans et de leurs ressources à travers des informations et des données fiables ; de mutualiser les ressources et moyens ; de conduire des initiatives innovantes visant à conserver et à exploiter, de manière durable les océans, les mers et leurs ressources ; et de vulgariser les pratiques réussies en matière de conservation du littoral. Rapporte Vipeoples .