Selon l’Abbé Alphonse Seck, le secrétaire général de Caritas Sénégal, «cette journée est toujours accompagnée par un message pontifical, c’est-à -dire un message du Pape, qui, cette année, nous invite à être attentifs à la manière de construire l’avenir avec les réfugiés et migrants».
«La réflexion a montré que l’État et les ONG doivent multiplier les efforts pour que l’insertion socio-professionnelle des jeunes fasse des avancées. La solution n’est pas facile, c’est pourquoi le plaidoyer appelle aussi un dialogue avec les États vers lesquels vont nos jeunes, mais aussi les pays dans la sous-région», a-t-il plaidé à propos de la recrudescence de l’émigration irrégulière aux conséquences dramatiques, lors d’un face-à -face avec les journalistes.
D’après l’homme d’Eglise, Caritas Sénégal a posé des actes concrets dans la gestion de la migration. «Il y a plus 20 ans, Caritas Sénégal a mis sur pied le point d’accueil pour les réfugiés et les émigrés logés dans l’enceinte de Caritas Dakar. Au départ, c’était pour aider plusieurs réfugiés venant des pays secoués par la crise. Ainsi, ce centre s’est mis au travail avec l’aide de volontaires, des communautés religieuses et paroisses, qui finançaient son action, avant même que nous ayons des partenaires financiers. Et c’est comme ça qu’on a commencé à offrir aux migrants des lieux d’écoute, d’accompagnement, de logement, de les nourrir, de les soigner, de les former et de scolariser leurs enfants. Ce, en vue de leur permettre au fur et à mesure, de mener des activités économiques qui leur mènent à l’abri du besoin», a-t-il rappelé, avant de promettre que son organisation «continuera» dans cette dynamique.
Interrogé sur les attentes de Caritas par rapport aux pays d’accueil des migrants, surtout ceux européens, le prêtre se veut formel : «on demande aux gens de faire preuve d’humanité, comme le demande le Pape François souvent aux dirigeants des pays de l’OCDE». Ibrahima Cissé, le Directeur de l’Assistance et de la Promotion des Sénégalais de l’Extérieur a, de son côté, décliné la politique migratoire de l’État du Sénégal.
«L’Etat du Sénégal a choisi d’avoir une démarche holistique inclusive pour la prise en charge du fléau migratoire. Cette gouvernance migratoire peut être scindée en trois parties : il y a une gouvernance sécuritaire, une gouvernance politique et gouvernance économique. Mais l’ensemble de ses sous-points sont enchâssés les uns avec les autres, pour former un tout», a-t-il renseigné.
« La gouvernance sécuritaire concerne les aspects liés à la prévention d’une part de la répression de la migration irrégulière, surtout avec un arsenal juridique bien renforcé. Quand je parle de la gouvernance politique, je fais référence au document de politique migratoire qui a été techniquement adopté par l’ensemble des partenaires impliqués et qui attend l’approbation de l’autorité politique. Par rapport à la gouvernance économique, je voudrais rappeler les différents programmes qui sont mis en place pour accompagner les migrants de retour, mais aussi de faire en sorte que les potentiels migrants puissent avoir des occupations en vue de leur éviter de prendre la mer ou le désert», a expliqué M. Cissé.
Interpellé sur la recrudescence du phénomène de l’émigration irrégulière, malgré les efforts consentis par les acteurs qui se sont engagés dans l’éradication du fléau, le Directeur de l’Assistance et de la Promotion des Sénégalais de l’Extérieur affirme : «le Sénégal a fait des pas importants pour résorber le phénomène migratoire. Mais comme il s’agit d’un problème mondial, il faut reconnaître que la solution doit impliquer l’ensemble des partenaires au niveau mondial. Mais nous n’avons de cesse de déployer des instruments, ceux qui nous suivent sur le terrain s’en rendent compte, bien ce n’est pas suffisant, puisque les jeunes continuent de partir», a-t-il reconnu.
Non sans rassurer : «toutefois, nous continuons à donner le meilleur de nous-mêmes et petit à petit, j’ai la certitude qu’on va arriver à juguler le problème ou à l’amoindrir à une proposition raisonnable».
«La réflexion a montré que l’État et les ONG doivent multiplier les efforts pour que l’insertion socio-professionnelle des jeunes fasse des avancées. La solution n’est pas facile, c’est pourquoi le plaidoyer appelle aussi un dialogue avec les États vers lesquels vont nos jeunes, mais aussi les pays dans la sous-région», a-t-il plaidé à propos de la recrudescence de l’émigration irrégulière aux conséquences dramatiques, lors d’un face-à -face avec les journalistes.
D’après l’homme d’Eglise, Caritas Sénégal a posé des actes concrets dans la gestion de la migration. «Il y a plus 20 ans, Caritas Sénégal a mis sur pied le point d’accueil pour les réfugiés et les émigrés logés dans l’enceinte de Caritas Dakar. Au départ, c’était pour aider plusieurs réfugiés venant des pays secoués par la crise. Ainsi, ce centre s’est mis au travail avec l’aide de volontaires, des communautés religieuses et paroisses, qui finançaient son action, avant même que nous ayons des partenaires financiers. Et c’est comme ça qu’on a commencé à offrir aux migrants des lieux d’écoute, d’accompagnement, de logement, de les nourrir, de les soigner, de les former et de scolariser leurs enfants. Ce, en vue de leur permettre au fur et à mesure, de mener des activités économiques qui leur mènent à l’abri du besoin», a-t-il rappelé, avant de promettre que son organisation «continuera» dans cette dynamique.
Interrogé sur les attentes de Caritas par rapport aux pays d’accueil des migrants, surtout ceux européens, le prêtre se veut formel : «on demande aux gens de faire preuve d’humanité, comme le demande le Pape François souvent aux dirigeants des pays de l’OCDE». Ibrahima Cissé, le Directeur de l’Assistance et de la Promotion des Sénégalais de l’Extérieur a, de son côté, décliné la politique migratoire de l’État du Sénégal.
«L’Etat du Sénégal a choisi d’avoir une démarche holistique inclusive pour la prise en charge du fléau migratoire. Cette gouvernance migratoire peut être scindée en trois parties : il y a une gouvernance sécuritaire, une gouvernance politique et gouvernance économique. Mais l’ensemble de ses sous-points sont enchâssés les uns avec les autres, pour former un tout», a-t-il renseigné.
« La gouvernance sécuritaire concerne les aspects liés à la prévention d’une part de la répression de la migration irrégulière, surtout avec un arsenal juridique bien renforcé. Quand je parle de la gouvernance politique, je fais référence au document de politique migratoire qui a été techniquement adopté par l’ensemble des partenaires impliqués et qui attend l’approbation de l’autorité politique. Par rapport à la gouvernance économique, je voudrais rappeler les différents programmes qui sont mis en place pour accompagner les migrants de retour, mais aussi de faire en sorte que les potentiels migrants puissent avoir des occupations en vue de leur éviter de prendre la mer ou le désert», a expliqué M. Cissé.
Interpellé sur la recrudescence du phénomène de l’émigration irrégulière, malgré les efforts consentis par les acteurs qui se sont engagés dans l’éradication du fléau, le Directeur de l’Assistance et de la Promotion des Sénégalais de l’Extérieur affirme : «le Sénégal a fait des pas importants pour résorber le phénomène migratoire. Mais comme il s’agit d’un problème mondial, il faut reconnaître que la solution doit impliquer l’ensemble des partenaires au niveau mondial. Mais nous n’avons de cesse de déployer des instruments, ceux qui nous suivent sur le terrain s’en rendent compte, bien ce n’est pas suffisant, puisque les jeunes continuent de partir», a-t-il reconnu.
Non sans rassurer : «toutefois, nous continuons à donner le meilleur de nous-mêmes et petit à petit, j’ai la certitude qu’on va arriver à juguler le problème ou à l’amoindrir à une proposition raisonnable».