Alors que les accidents de la route continuent à faire des morts, le Sénégal ayant pourtant pris, depuis 2005, l’engagement de faire respecter la charge en fonction des essieux des camions, peine à atteindre son objectif. Selon le directeur des Routes, Mamadou Alassane Camara, qui présidait une rencontre d’évaluation du projet Pagotrans, la surcharge à l’essieu continue d’être importante et 50% des gros porteurs ne respectent pas la directive.
Alors que la surcharge au poids est contenue à -2%, celle à l’essieu constitue une inquiétude car menaçant la sécurité routière et la durabilité des infrastructures. Contrairement aux autres pays de l’Union économique et monétaire ouest africaines (Uemoa), qui appliquent des amendes, le Sénégal opère un délestage de la charge. L’option est prise à cause de la vétusté du parc automobile ; mais elle ne saurait durer une éternité, selon Mamadou Alassane Camara.
«Le Sénégal a fait le choix du délestage à cause de la vétusté du parc. Cela fait 10 ans que cela dure, il faut donc prendre les mesures idoines pour amener les acteurs à respecter le règlement.» Les contraintes à l’application de ce règlement sont que les acteurs ne maitrisent toujours pas le procédé.
«Beaucoup d’usagers ne comprennent pas le règlement 14 de l’Uemoa. Nous souhaitons que ce règlement soit appliqué de façon rigoureuse afin de garantir la durabilité des infrastructures», argue le directeur des Routes.
Pour la représentante résidente de la Commission de l’Uemoa à Dakar, Aïssa Kabo, «la surcharge persiste dans l’ensemble de la sous-région et le Sénégal n’est pas épargné. La conséquence immédiate de celle-ci est la réduction de près de 2/3 de la durée des routes mais aussi, des routes détruites avant le remboursement des financements, des pertes en vies humaines et en matériels».
Pis, ajoute-t-elle, «l’Uemoa a beaucoup investi dans la construction de routes et de postes de pesage et, malheureusement, force est de constater qu’actuellement, la mesure qui a mobilisé des ressources et de l’énergie, peine à être appliquée dans son intégralité». Selon Aïssa Kaba, le règlement 14 vise à organiser le gabarit, le poids du véhicule et la charge à l’essieu.
Sud Quotidien
Alors que la surcharge au poids est contenue à -2%, celle à l’essieu constitue une inquiétude car menaçant la sécurité routière et la durabilité des infrastructures. Contrairement aux autres pays de l’Union économique et monétaire ouest africaines (Uemoa), qui appliquent des amendes, le Sénégal opère un délestage de la charge. L’option est prise à cause de la vétusté du parc automobile ; mais elle ne saurait durer une éternité, selon Mamadou Alassane Camara.
«Le Sénégal a fait le choix du délestage à cause de la vétusté du parc. Cela fait 10 ans que cela dure, il faut donc prendre les mesures idoines pour amener les acteurs à respecter le règlement.» Les contraintes à l’application de ce règlement sont que les acteurs ne maitrisent toujours pas le procédé.
«Beaucoup d’usagers ne comprennent pas le règlement 14 de l’Uemoa. Nous souhaitons que ce règlement soit appliqué de façon rigoureuse afin de garantir la durabilité des infrastructures», argue le directeur des Routes.
Pour la représentante résidente de la Commission de l’Uemoa à Dakar, Aïssa Kabo, «la surcharge persiste dans l’ensemble de la sous-région et le Sénégal n’est pas épargné. La conséquence immédiate de celle-ci est la réduction de près de 2/3 de la durée des routes mais aussi, des routes détruites avant le remboursement des financements, des pertes en vies humaines et en matériels».
Pis, ajoute-t-elle, «l’Uemoa a beaucoup investi dans la construction de routes et de postes de pesage et, malheureusement, force est de constater qu’actuellement, la mesure qui a mobilisé des ressources et de l’énergie, peine à être appliquée dans son intégralité». Selon Aïssa Kaba, le règlement 14 vise à organiser le gabarit, le poids du véhicule et la charge à l’essieu.
Sud Quotidien