Mame Khalifa Niass puisque c’est de lui qu’il s’agit est le père de Ahmed Khalifa NIASS, le défunt Sidi Lamine NIASS,le rénovateur et grand batisseur de la cité licite El Hadji Ibrahima Niass dit Faysal l’Imam Raatib Serigne Araby NIASS et l'actuel khalife Cheikh Ahmed Tidiane Khalifa Niass.
Il est né dans le village de Sélik près de Ndoffane, le 29 juillet 1879. Mouhamad Niass de son vrai nom, fut le fils ainé d’El Hadj Abdoulaye Niass et d’Aminata Thiam.
Ayant mémorisé le Coran à bas âge, c’est auprès d’El Hadj Abdoulaye Niass qu’il a pu étancher sa soif exacerbée pour le Savoir. Ainsi il parvint à maitriser les sciences de l’exégèse, celle des traditions, l’orthoépie, la théologie, le droit islamique et bien d’autres.
En 1910, il voyagea avec son père jusqu’à Fez avant de poursuivre son périple vers les lieux saints de l’Islam pour y accomplir le pèlerinage. Après cela, il retrouva, la même année, son père qui était à la Zawiya et revint avec lui au Sénégal. El hadji Abdoulaye fut l’un des rares hommes religieux de l’époque en Afrique subsaharienne à avoir été à la Mecque et à Fez et y a obtenu l’autorisation absolue et illimitée de diffusion de la Tarikha Tidjani (Ijaza Itlaq).
Devenu 1er Khalife et héritier d’El Hadji Abdoulaye Niass en 1922, Mame Khalifa retournera à Fez en 1924. Il y obtiendra une Ijaza des mains du très réputé Khalife Sidi Mahmud ibn Mouhamad al Bachir Tidjani. Ecrivain prolifique, bibliophile autant qu’érudit, Mouhamad Niass possédait une grande bibliothèque avec de nombreux écrits constitutifs du savoir conventionnel en Islam. Il est aussi l’auteur de plus d’une quinzaine d’ouvrages en langue arabe en vers et en prose dont les plus connus sont : Le souffre rouge, le Mirroir de la Pureté, Les Armées d’avant gardes.
Avec beaucoup de personnalités du monde, il s’évertuera notamment d’entretenir les amitiés nouées par son père El hadj Abdoulaye avec les Ulémas du Maghreb, et les Chérifs et dignitaires des Zawiya Tidjani avec qui il entretiendra par la suite une correspondance abondante. Les familles de Sidi El hadj Malick Sy, Cheikh Ahmad Bamba ainsi que celle Omarienne et l’ensemble des concessions religieuses du Sénégal ont entretenu et continuent d’entretenir d’excellentes relations avec Leona Niassène.
De nombreuses personnalités politiques se sont relayées chez lui pour avoir sa bénédiction du fait de sa réputation d’homme de Dieu aux prières toujours exaucées, comme Sékou Touré, Mamadou Dia, également Modibo Keïta, Horma Ould Babana, député de Mauritanie, Felix Houphouët Boigny, Maître Lamine Guèye, Djim Momar Guèye, Abass Guèye, ainsi que l’ancien maire de la commune de Kaolack et fondateur du BDS, Diaraf Ibrahima Seydou Ndao, sans oublier Léopold Sédar Senghor, premier Président de la République du Sénégal.
Source : Imam Mouhamadou Araby Ibn Khalifa Niass.Rapporte Vipeoples .
Il est né dans le village de Sélik près de Ndoffane, le 29 juillet 1879. Mouhamad Niass de son vrai nom, fut le fils ainé d’El Hadj Abdoulaye Niass et d’Aminata Thiam.
Ayant mémorisé le Coran à bas âge, c’est auprès d’El Hadj Abdoulaye Niass qu’il a pu étancher sa soif exacerbée pour le Savoir. Ainsi il parvint à maitriser les sciences de l’exégèse, celle des traditions, l’orthoépie, la théologie, le droit islamique et bien d’autres.
En 1910, il voyagea avec son père jusqu’à Fez avant de poursuivre son périple vers les lieux saints de l’Islam pour y accomplir le pèlerinage. Après cela, il retrouva, la même année, son père qui était à la Zawiya et revint avec lui au Sénégal. El hadji Abdoulaye fut l’un des rares hommes religieux de l’époque en Afrique subsaharienne à avoir été à la Mecque et à Fez et y a obtenu l’autorisation absolue et illimitée de diffusion de la Tarikha Tidjani (Ijaza Itlaq).
Devenu 1er Khalife et héritier d’El Hadji Abdoulaye Niass en 1922, Mame Khalifa retournera à Fez en 1924. Il y obtiendra une Ijaza des mains du très réputé Khalife Sidi Mahmud ibn Mouhamad al Bachir Tidjani. Ecrivain prolifique, bibliophile autant qu’érudit, Mouhamad Niass possédait une grande bibliothèque avec de nombreux écrits constitutifs du savoir conventionnel en Islam. Il est aussi l’auteur de plus d’une quinzaine d’ouvrages en langue arabe en vers et en prose dont les plus connus sont : Le souffre rouge, le Mirroir de la Pureté, Les Armées d’avant gardes.
Avec beaucoup de personnalités du monde, il s’évertuera notamment d’entretenir les amitiés nouées par son père El hadj Abdoulaye avec les Ulémas du Maghreb, et les Chérifs et dignitaires des Zawiya Tidjani avec qui il entretiendra par la suite une correspondance abondante. Les familles de Sidi El hadj Malick Sy, Cheikh Ahmad Bamba ainsi que celle Omarienne et l’ensemble des concessions religieuses du Sénégal ont entretenu et continuent d’entretenir d’excellentes relations avec Leona Niassène.
De nombreuses personnalités politiques se sont relayées chez lui pour avoir sa bénédiction du fait de sa réputation d’homme de Dieu aux prières toujours exaucées, comme Sékou Touré, Mamadou Dia, également Modibo Keïta, Horma Ould Babana, député de Mauritanie, Felix Houphouët Boigny, Maître Lamine Guèye, Djim Momar Guèye, Abass Guèye, ainsi que l’ancien maire de la commune de Kaolack et fondateur du BDS, Diaraf Ibrahima Seydou Ndao, sans oublier Léopold Sédar Senghor, premier Président de la République du Sénégal.
Source : Imam Mouhamadou Araby Ibn Khalifa Niass.Rapporte Vipeoples .